Thal'Zhûn

Aberration (Entité abyssale) de taille Gig, Neutre mauvais
Valeur de défense 9
points d'action 516
Vitesse 3 m, nage 12 m
For
22 (+6)
Dex
8 (-1)
Con
24 (+7)
Int
18 (+4)
Sag
20 (+5)
Cha
22 (+6)
Jets de sauvegarde Con +14, Int +11, Sag +12
Compétences Intimidation +20, Perception +19, Histoire +11, Discrétion +6
Résistance aux dégâts de froid et psychiques
Immunité contre les dégâts de poison et nécrotiques
Immunité contre les états Terrorisé Paralysé et Charmé
Sens perception des vibrations 12 m, vision aveugle 18 m, vision dans le noir 72 m, Perception passive 29
Langues abyssal, télépathie 90 m
Dangerosité 21 (PX : 33000)

Thal’Zhûn, la Myriade Silencieuse


Thal'Zhûn (opens new window)
Perte de santé mentale (SAM) : DD 37, réussite 8, échec 4d6+4.
Seuil de critique : 24
Valeur offensive globale : 23

Capacités

Marée de tentacules
Thal’Zhûn peut attaquer avec jusqu’à 6 tentacules par round (3 cibles max). Chaque tentacule a sa propre volonté et peut être utilisée pour empoigner, broyer ou infliger un sort psychique à volonté.

Chœur abyssal
Les murmures de Thal’Zhûn traversent les esprits. Toutes créatures à moins de 18 m doivent réussir un jet de Sagesse DD 20 ou être étourdie pendant 1d6 tours.

Mémoire des profondeurs
Toute créature touchée par ses ventouses doit réussir un jet d’Intelligence DD 19 ou perdre un souvenir important (défini par le MJ). Ce souvenir est stocké dans une excroissance transparente sur le dos de Thal’Zhûn. Les souvenirs peuvent être des capacités ou des sorts appris. Cet effet peut être guéri après 1d6 lunes (faire un lancé par oubli affectant le personnage) par un soins magique de Restauration supérieure.

Brume de succion (Recharge 5–6)**
Libère une brume invisible et glacée : chaque créature dans un cône de 18 m doit réussir un jet de Constitution DD 21 ou perdre 7d6 points d'action, et subir l’état empoisonné, réduisant sa vitesse de moitié et ses soins reçus de 50% pendant 1d6 tours.

Actions

Tentacule écrasante
Attaque de mêlée : +13 pour toucher, allonge 6 m, une cible.
Touché : 6d6 + 6 dégâts contondants et la cible est empoignée (DD 19 pour s’échapper).

Étreinte d’encre
Une fois par tour, une cible agrippée peut être enveloppée par un réseau de tentacules secondaires : jet de Force ou Dextérité DD 19, sinon la cible est étouffée et subit 2d6 dégâts internes par tour.

🌊 Légende des Brumes Calmes – Le Silence de Thal’Zhûn

"Redoute les vents, crains les vagues, mais prie que la mer ne dorme jamais." — Proverbe d’Iskh’Arbar, port du nord

On dit qu’il n’aime ni la tempête ni le tumulte.

Thal’Zhûn, qu’on appelle parfois Le Silence des Abysses, ne vient que lorsque la mer devient parfaitement lisse, comme un miroir sans faille, et que la brume s’épaissit au point d’étouffer les cris des goélands. Quand plus rien ne bouge, quand même les cordes cessent de grincer, alors il monte.

Nul ne sait d’où il vient. Certains prétendent qu’il sommeille dans un abîme si profond que même les sorts d'invocation y deviennent muets. D'autres parlent d’un pacte oublié entre un dieu noyé et la mer elle-même, un serment trahi que Thal’Zhûn viendrait punir.

Mais tous les marins le reconnaissent.

Car le calme trop parfait n’est pas un répit. C’est un piège. La brume se fige, l’air devient lourd comme du plomb mouillé, et le bois du navire gémit sans raison apparente. Puis viennent les murmures. À peine un souffle… et pourtant ils entrent dans la tête, déchirent la mémoire, volent les pensées heureuses pour les ensevelir dans le sel.

Ceux qui ont survécu racontent que les tentacules ne surgissent pas, mais glissent hors du brouillard comme des filins de cauchemar. Ils ne cherchent pas le sang. Ils cherchent les esprits mous, les regrets non-dits, les souvenirs mal rangés. Une fois pris, les hommes ne crient pas. Ils s’éloignent lentement, les yeux vides, comme attirés par quelque chose qu’eux seuls voient.

Un vieux capitaine, le dos cassé et l’œil noyé d’horreur, m’a confié un soir :

"C’est pas un monstre. C’est… une absence. Et elle a faim."

Alors, sur les mers de Douaratil, les matelots savent : Quand la mer dort et que le monde devient ouate, il faut chanter. Fort. Battre le bois. Taper les tambours. Briser le silence. Car si Thal’Zhûn entend le silence… il viendra le compléter.