Dame des Aiguilles
Dame des Aiguilles
Perte de santé mentale (SAM) : DD 27, réussite 5, échec 3d6+2
Seuil de critique : 17
Valeur offensive globale : 16
Créature efflanquée au visage trop lisse pour être humain, la Dame des Aiguilles semble plus sculptée que née. Sa bouche est cousue de crocs et de métal, ses orbites enfoncées ne regardent jamais vraiment là où se tient sa victime… mais plutôt là où elle sera. Autour de son crâne se tressent des câbles sombres, comme des nerfs arrachés et tressés en chevelure.
Dans ses mains desséchées, elle serre une masse informe de clous, d’épingles et de fragments d’os – son cœur d’orfèvrerie, un fétiche de douleur sur lequel elle grave les destinées de ceux qu’elle voue au tourment. On dit qu’elle se nourrit moins de chair que de souffrance, et que chaque cri ajoute un fil de plus à la toile qui l’entoure.
Capacités
Mort-vivant implacable.
La Dame des Aiguillesest avantagée sur les jets de sauvegarde contre les effets qui imposent les états paralysé ou A terre.
Cœur d’orfèvrerie (Lien de douleur).
Quand la Dame des Aiguilles touche une créature avec son attaque de Poupée cloutée (voir Actions), elle peut lier cette créature à son fétiche jusqu’à 1 heure.
Tant que le lien persiste :
- La créature liée subit 1d6 dégâts nécrotiques supplémentaires chaque fois qu’elle reçoit des dégâts.
- La Dame des Aiguilles peut, par une action bonus, lui infliger 2d6 dégâts nécrotiques automatiques (sans jet d’attaque) tant qu’elle tient le fétiche.
Une créature peut tenter de briser le lien par un rituel de purification ou un sort tel que restauration supérieure.
Marionnette de chair.
Une fois par round, lorsqu’une créature liée par le Cœur d’orfèvrerie rate un jet de sauvegarde de Sagesse ou de Charisme, la Dame des Aiguilles peut choisir de la faire tomber à genoux ou de la forcer à lâcher ce qu’elle tient (aucun jet supplémentaire).
Vision des fissures.
La Dame des Aiguilles voit les failles dans l’esprit des vivants. Elle est avantagée sur ses jets de perspicacité et toutes ses attaques contre une créature apeurée ou effrayée.
Actions
Attaques multiples.
La Dame des Aiguilles effectue deux attaques : une avec ses griffes et une avec sa poupée cloutée.
Griffes décharnées.
Attaque d’arme au corps à corps : +6 pour toucher, allonge 1,50 m, une cible.
Touché : 3d6 + 4 dégâts tranchants et 1d6 dégâts nécrotiques.
Poupée cloutée.
Attaque d’arme au corps à corps : +8 pour toucher, allonge 3 m (allonge surnaturelle, les fils se tendent), une cible.
Touché : 2d6 + 4 dégâts perforants et la cible doit réussir un jet de sauvegarde de Sagesse DD 16 ou être marquée par le Cœur d’orfèvrerie (Lien de douleur).
Chuchotements perforants (Recharge 5–6).
La Dame des Aiguilles murmure un amas de syllabes brisées qui se plantent dans l’esprit de ses ennemis.
Toutes les créatures de son choix dans un rayon de 12 m doivent réussir un jet de Sagesse DD 16 ou subir 5d6 dégâts psychiques et devenir apeurées pendant 1 minute.
Une créature peut refaire le jet de sauvegarde à la fin de chacun de ses tours pour mettre fin à l’effet.
Légende
Les nécromants les plus érudits prétendent que la Dame des Aiguilles était autrefois une artisane de grand renom, appelée pour façonner les bijoux des souverains. Elle tissait l’or comme d’autres tissent le fil… jusqu’au jour où l’on lui demanda de forger un objet capable de « retenir la loyauté » d’un prince rebelle.
Ce qu’elle créa dépassa toutes les attentes – un talisman qui lia l’esprit du prince et le mena à la folie. Quand le souverain tenta de se débarrasser d’elle pour effacer toute trace de ce crime, elle fut exécutée, la bouche cousue de fil de fer.
Son âme ne trouva jamais le repos. Aujourd’hui, elle revient, portant dans ses mains les fragments métalliques de tous les serments trahis et de toutes les promesses rompues, réunis en un seul cœur sans battement.
Là où elle passe, les liens se brisent… sauf ceux tissés de douleur.
