Crochouillard
Crochouillard
Seuil de critique : 10
Valeur offensive globale : 11
Capacités
Attaque en embuscade. Crochouillard se suspend aux branches grâce à ses appendices filamenteux et attend qu’une proie passe dessous. Elle bénéficie d’avantage à son jet d’attaque lors du premier tour où elle tombe sur une cible.
Mucus paralysant. Son corps sécrète un mucus neurotoxique qui engourdit la peau et les muscles. Toute créature touchée par sa morsure doit réussir un jet de sauvegarde de Constitution DD 10 ou subir un désavantage aux jets d’attaque jusqu’à la fin de son prochain tour.
Parasite opportuniste. Si Crochouillard parvient à s’accrocher à une créature, elle inflige 1 point de dégâts de succion automatique par tour tant qu’elle reste fixée.
Actions
Morsure. Attaque de mêlée : +1 pour toucher, allonge 0,50 m, une cible.
Touché : 1d6 + 1 dégâts perforants + mucus paralysant (jet de sauvegarde de constitution DD 10).
Saut gluant (Recharge 4–6). Crochouillard peut bondir en visant une créature située juste en dessous. Si la cible échoue à un jet de sauvegarde de Dextérité DD 11, Crochouillard se fixe directement sur elle et inflige 1d6 dégâts immédiats.
Description
La Crochouillard est un mollusque redouté des forêts tropicales humides. Avec son corps visqueux et ses appendices nerveux, elle attend patiemment accrochée aux branches, dissimulée par la végétation. Lorsqu’un animal ou un voyageur passe sous elle, elle se laisse tomber comme un filet organique, injectant un mucus paralysant par ses morsures.
Bien qu’elle soit de petite taille, elle agit rarement seule : un groupe de Crochouillard peut immobiliser une proie bien plus grande en quelques secondes.
Rumeur des chasseurs tropicaux
"Si tu marches dans la jungle et que le silence se fait trop dense, ne lève pas les yeux… il sera déjà trop tard. La Crochouiallard t’attend, tapie comme une feuille de chair, prête à te goûter dès que ton pas hésitera."
Les anciens racontent qu’un voyageur imprudent, en traversant un vieux sentier de la canopée, s’est effondré en silence, le corps couvert de traces visqueuses. Quand ses compagnons l’ont retrouvé, son visage avait encore ce rictus gelé de stupeur. On dit que les Corchouillards sentent la chaleur du sang et qu’elles se laissent tomber seulement quand le vent s’arrête, car elles savent que le silence attire l’attention sur elles.