Les poisons respiratoires.
L'antidote universel pour les poisons respiratoires est le Mokth. Une dose d'antidote permet d'annuler un empoisonnement.
Bruvann.
Description.
Le Bruvann est issu d’une baie ocre-brun, à la pulpe épaisse et à l’odeur légèrement âcre. Son jus brun, une fois concentré, devient un poison redoutable qui provoque de violentes hémorragies internes et une asphyxie rapide par obstruction et dégradation des tissus respiratoires.
Localisation.
Le Bruvann pousse sur un arbuste épineux des landes et collines sèches. Les buissons sont souvent dissimulés au milieu d’autres végétaux, et leurs baies n’apparaissent qu’en fin d’été et au début de l’automne.
Hivers : DD 25.
Printemps : DD 22.
Été : DD 21.
Automne : DD 23.
Une prospection réussie permet de récolter 1d6 baies, soit 1 dose de poison (Survie DD 21).
Valeur : 154 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 14 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Bruvann est utilisé sous forme de pâte (Empoisonneur DD 17, Survie DD 21). Il est appliqué sur des armes perforantes ou directement dans une blessure ouverte.
- Échec au jet de sauvegarde : la victime subit 15d6 dégâts internes aux poumons, entraînant la mort par asphyxie en quelques minutes.
- Réussite : respiration douloureuse et toux sanglante (-4 en Constitution) pendant 1d6 semaines.
Lunthirra.
Description.
Le Lunthirra provient d’une fleur printanière rare, aux pétales rose pâle et au cœur jaune. Réduite en pâte rosée légèrement parfumée, elle libère un poison qui provoque une attaque fulgurante des poumons, entraînant des hémorragies internes et un effondrement respiratoire rapide.
Localisation.
Le Lunthirra ne fleurit qu’au printemps, dans les prairies tempérées et les clairières dégagées. Ses fleurs, légèrement inclinées vers le sol, sont souvent visitées par des insectes pollinisateurs qui peuvent aussi transporter des traces de son pollen toxique.
Hivers : — (inexistante).
Printemps : DD 20.
Été : — (fanée).
Automne : — (fanée).
Une prospection réussie permet de récolter 1d4 fleurs, donnant chacune 1 dose de poison (Survie DD 20).
Valeur : 42 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 13 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Lunthirra s’utilise sous forme de pâte (Empoisonneur DD 15, Survie DD 20). Il est appliqué sur des armes perforantes ou inhalé.
- Échec au jet de sauvegarde : la victime subit 10d6 dégâts internes aux poumons, entraînant la mort en 1d6 rounds par asphyxie.
- Réussite : essoufflement sévère et perte de 1d6 points de Constitution pendant 1d6 jours.
Morgryl.
Description.
Le Morgryl est un poison extrait des glandes venimeuses d’une chauve-souris cavernicole au pelage brun sombre et aux ailes striées de rouge. Sous forme de pâte brune épaisse, il inflige de terribles dégâts internes en attaquant les poumons et les voies respiratoires, provoquant une hémorragie pulmonaire et une agonie douloureuse.
Localisation.
La chauve-souris Morgryl vit dans les cavernes profondes des régions tempérées et montagneuses. Elle se nourrit d’insectes nocturnes, mais mord toute créature qui s’aventure trop près de sa colonie.
Hivers : DD 26.
Printemps : DD 23.
Été : DD 22.
Automne : DD 24.
Une capture réussie permet de récolter 1 dose de venin par chauve-souris adulte (Survie DD 22).
Valeur : 92 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 15 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Morgryl est utilisé sous forme de pâte (Empoisonneur DD 18, Survie DD 22). Il est appliqué sur des armes perforantes ou introduit dans les voies respiratoires.
- Échec au jet de sauvegarde : la victime subit 1d100 dégâts internes aux poumons et meurt par asphyxie en 2d6 rounds.
- Réussite : la victime survit mais souffre de séquelles respiratoires graves (-4 en Constitution) et d’une toux persistante pendant 1d6 semaines.
Morkalyth.
Description.
Le Morkalyth est un poison extrait d’un coquillage marin rare aux valves épaisses, de couleur beige marbré. Son venin pâteux couleur sable est l’un des plus redoutables poisons respiratoires connus : il détruit rapidement les tissus pulmonaires, entraînant une asphyxie totale en quelques instants.
Localisation.
Le Morkalyth vit dans les fonds rocheux des mers froides, souvent caché dans les failles ou sous les amas de coraux morts. Sa récolte est dangereuse : il se défend en refermant brutalement ses valves sur tout intrus, brisant parfois les doigts des pêcheurs imprudents.
Hivers : DD 27.
Printemps : DD 24.
Été : DD 23.
Automne : DD 25.
Une capture réussie permet d’obtenir 1 dose de venin par coquillage (Survie DD 23).
Valeur : 145 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 14 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Morkalyth s’utilise sous forme de pâte (Empoisonneur DD 18, Survie DD 23). Il est appliqué sur des armes perforantes ou directement inhalé sous forme d’aérosol alchimique.
- Échec au jet de sauvegarde : destruction rapide des poumons, entraînant la mort en 6d10 rounds.
- Réussite : les tissus sont gravement endommagés, causant une perte de 1d6 points de Constitution et une toux sanglante pendant 1d6 lunes.
Senvoryl.
Description.
Le Senvoryl est préparé à partir de feuilles vert clair à la texture veloutée, dont la sève contient un puissant agent nécrosant. Réduite en pâte crémeuse blanc-jaune, cette substance s’attaque aux voies respiratoires, causant une destruction progressive des tissus pulmonaires et un étouffement douloureux.
Localisation.
Le Senvoryl pousse dans les prairies humides et les zones de hautes herbes, souvent près des berges de rivières ou d’étangs. Ses feuilles sont reconnaissables à leur forme allongée et à leur nervure centrale marquée.
Hivers : DD 21.
Printemps : DD 19.
Été : DD 18.
Automne : DD 20.
Une prospection réussie permet de récolter 1d3 doses par plante (Survie DD 18).
Valeur : 12 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 13 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Senvoryl s’utilise sous forme de pâte (Empoisonneur DD 15, Survie DD 18). Il est appliqué sur des armes perforantes ou inhalé sous forme de vapeur chauffée.
- Échec au jet de sauvegarde : la victime subit 5d6 dégâts respiratoires, avec insuffisance pulmonaire sévère entraînant la mort en quelques minutes (6d6) sans assistance.
- Réussite : toux persistante et faiblesse respiratoire (-2 en Constitution) pendant 1d6 jours.
Sombrépine.
Description.
Le Sombrépine est issu des feuilles sombres d’un arbre ancien dont le tronc noirci semble absorber la lumière. Fraîches, ces feuilles dégagent une vapeur douceâtre invisible à l’œil nu. Inhalée, cette vapeur agit comme un sédatif respiratoire puissant, plongeant la victime dans un sommeil profond et continu sans possibilité de réveil naturel tant que l’exposition persiste.
Localisation.
Le Sombrépine pousse dans les forêts de montagne humides, généralement isolé au milieu d’arbres plus jeunes. Ses feuilles sont ovales, luisantes, et restent d’un vert sombre toute l’année.
Hivers : DD 24.
Printemps : DD 21.
Été : DD 20.
Automne : DD 22.
Une prospection réussie permet de récolter 1d3 doses de feuilles actives par arbre (Survie DD 20).
Valeur : 12 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 14 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Sombrépine est utilisé sous forme de liquide ou d’infusion chauffée (Empoisonneur DD 16, Survie DD 20), libérant une vapeur toxique.
- Échec au jet de sauvegarde : sommeil immédiat et continu tant que la victime respire l’air contaminé.
- Réussite : somnolence et désorientation (-4 à la Dextérité et à la Perception) pendant 1d6 heures.
Thalyvar.
Description.
Le Thalyvar est un poison extrait d’un coquillage marin rare, aux valves jaunes tachetées de noir. Son venin liquide doré, légèrement visqueux, agit rapidement sur le système respiratoire, provoquant une suffocation progressive et de violentes quintes de toux, souvent suivies d’un effondrement complet des fonctions pulmonaires.
Localisation.
Le coquillage Thalyvar vit enfoui dans les fonds sableux proches des récifs, à faible profondeur, dans les mers tempérées et froides. Sa capture se fait généralement à marée basse ou en apnée, mais il se défend en projetant de petites quantités de venin lorsqu’il est dérangé.
Hivers : DD 23.
Printemps : DD 21.
Été : DD 20.
Automne : DD 22.
Une récolte réussie permet d’obtenir 1 dose par coquillage (Survie DD 20).
Valeur : 34 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 15 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Thalyvar est employé sous forme de liquide (Empoisonneur DD 16, Survie DD 20). Il peut être injecté ou appliqué sur des armes perforantes.
- Échec au jet de sauvegarde : la victime subit 8d6 dégâts respiratoires et entre en détresse respiratoire sévère (étouffement en 1d6 rounds).
- Réussite : toux persistante et essoufflement (-4 en Constitution) pendant 1d6 jours.
Viridess.
Description.
Le Viridess est préparé à partir des feuilles vert sombre d’un petit arbuste alpin. Réduites en fine poudre émeraude, elles deviennent un poison mortel pour les Selmonites, entraînant une nécrose pulmonaire rapide et un arrêt respiratoire en quelques minutes. Chez les autres espèces, le poison provoque un coma profond pouvant durer plusieurs semaines.
Localisation.
Le Viridess pousse dans les zones alpines froides, souvent sur les pentes ensoleillées où la neige fond rapidement. Ses feuilles épaisses et mates dégagent une légère odeur résineuse lorsqu’on les froisse.
Hivers : DD 27.
Printemps : DD 24.
Été : DD 23.
Automne : DD 25.
Une prospection réussie permet de récolter 1d6 doses de poudre par arbuste (Survie DD 23).
Valeur : 179 pièces d’or la dose.
Facteur d'addiction : Aucun (poison).
Toxicité : DD 19 (jet de sauvegarde de constitution pour résister aux effets).
Utilisation.
Le Viridess est utilisé sous forme de poudre (Empoisonneur DD 20, Survie DD 23). Il est dispersé dans l’air ou appliqué sur une nourriture.
- Chez les Selmonites : échec au jet de sauvegarde = mort en 1d6 minutes.
- Chez les autres races : échec = coma profond pendant 10d6 semaines, avec risque de défaillance respiratoire permanente.